Justice réparatrice : La Voix de l'Humanité dans le Monde Judiciaire
- Aimé Premier

- 25 sept.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 3 jours
L'équipe de la CDC Pierre-De Saurel a eu le plaisir d'accueillir Nicole Teasdale, directrice générale de Justice Alternative Pierre De Saurel, pour sa chronique hebdomadaire. À l'occasion de la Semaine de la justice réparatrice, qui se déroulait du 16 au 22 novembre, elle a éclairci le rôle crucial de son organisme et la philosophie qui l'anime.
Qu'est-ce que la Justice Réparatrice ?
Nicole Teasdale a d'abord défini le concept fondamental de la justice réparatrice, dont le nom même est révélateur :
L'objectif n'est pas la punition : Contrairement à la justice traditionnelle, la justice réparatrice vise avant tout la réparation plutôt que la simple sanction de la personne qui a commis une infraction.
Responsabilisation et Prévention : Cette démarche a pour but de responsabiliser l'auteur du geste et, par le fait même, de prévenir la récidive.
Un Espace de Dialogue : Elle ouvre un espace de dialogue essentiel entre la personne contrevenante et la personne victime. La victime a l'occasion de s'exprimer sur l'événement, de poser des questions pour comprendre et, potentiellement, d'en arriver au pardon. Il est toutefois important de noter que le pardon n'est pas une obligation en soi.
Le Rôle concret de Justice Alternative
Justice Alternative Pierre De Saurel offre des services à la région pour les jeunes et les adultes ayant des démêlés avec la justice, ainsi que pour les personnes victimes d’infractions criminelles et la communauté.
L'organisme est là pour accompagner les deux parties dans une démarche de réparation :
Médiation et Mesures de Réparation : Suite à une arrestation, Justice Alternative accompagne le contrevenant, que ce soit dans une rencontre de médiation avec la victime ou par d'autres moyens de réparation.
Réparation à la Collectivité : Lorsque la victime ne souhaite pas s'engager dans une rencontre de médiation, la réparation peut prendre la forme de travaux communautaires ou d'une mesure de dédommagement au niveau de la collectivité.
Soutien aux Victimes : Dans les cas jeunesse, l'organisme entre en contact avec les victimes pour les informer de l'évolution de leur plainte et surtout, pour leur rappeler qu'elles ont un droit de parole et peuvent choisir de rencontrer la personne contrevenante si elles le désirent.
Nicole Teasdale a souligné que l'organisme apporte un aspect très humain à un domaine qui peut parfois sembler froid. Avec une équipe formée en travail social et en criminologie, Justice Alternative est fière de célébrer ses 40 ans, ayant été fondé en 1985 !





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